Poursuivant les célébrations de la Journée internationale de la femme, le 13 mars a eu lieu dans la ville haïtienne des Cayes la commémoration de la 67e session de la Commission de la condition juridique et sociale de la femme (CSW), à laquelle se sont joints des représentants de la Coopération espagnole.
Cette Commission, qui se tient chaque année à New York pendant le mois de mars – mois de la femme – est l’un des événements les plus importants de l’agenda mondial pour l’égalité entre les hommes et les femmes et la non-discrimination pour des raisons de sexe ou de genre. La session de cette année s’est déroulée du 7 au 17 mars sous le thème « Innovation et changement technologique, et éducation à l’ère numérique pour parvenir à l’égalité des sexes et à l’autonomisation de toutes les femmes et les filles ». Comme chaque année, le thème choisi par la CSW est lié au thème de la Journée internationale de la femme qui, cette année, se lit comme suit : « Pour un monde numérique inclusif : éducation, innovation et technologie pour l’égalité des sexes».
Dans le but de rapprocher ce grand événement aux femmes des régions les plus reculés de la planète et de réfléchir aux opportunités et aux défis de l’innovation et du développement technologique pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, ONU Femmes en Haïti, en collaboration avec le système des Nations Unies et le gouvernement haïtien, a organisé le 13 mars cette commémoration des droits des femmes aux Cayes.
ONU Femmes et toutes les organisations qui ont accompagné cette activité ont souhaité mettre en avant la contribution des femmes dédiées au secteur de la technologie et de l’innovation pour sensibiliser les acteurs nationaux et internationaux à la nécessité de développer des actions concrètes visant réduire la fracture entre les sexes en termes d’accès à la technologie et de développement des compétences numériques et renforcer le leadership des femmes créatrices.
L’événement a réuni des membres d’associations locales de femmes, des représentants du gouvernement et des municipalités, des institutions financières, des écoles professionnelles d’innovation, diverses agences du système des Nations Unies ainsi que des partenaires techniques et financiers, y compris la Coopération espagnole dans le pays.
Sans aucun doute, pour l’Espagne et pour l’AECID, les droits des femmes et des filles sont inaliénables et c’est pourquoi nous plaidons pour que ces droits soient réels. En 2022, l’AECID a augmenté de 50 % le budget des initiatives de coopération et d’action humanitaire axées sur le genre par rapport à l’année précédente, et nous avons renforcé notre coopération féministe avec de nouvelles initiatives visant à lutter contre les violences sexistes et à promouvoir la participation effective, politique et sociale des femmes. Cette année, le nombre de projets promus par l’AECID avec une composante principale ou significative dans les questions de genre s’est élevé à 516, contre 426 en 2021. Le budget qui leur est alloué est passé de 119 à plus de 177 millions d’euros. Mais c’est un problème qu’il faut affronter avec un travail d’équipe, entre les organisations internationales et haïtiennes qui luttent pour l’égalité, mais surtout le travail de femmes elles-mêmes aux quatre coins du monde. Rendons hommage à celles qui prennent le risque d’être le fer de lance pour l’exigence d’une égalité effective entre les hommes et les femmes.
